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Rabbi Feuillet hebdomadaire
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F – Paracha « ‘Houkat »

N° 674 Paracha « ‘Houkat » – 2 tamouz 5768 – בס »
RAV DOV BIGON
CECI ETANT
LA GUERRE CONTRE ARAD ET CELLE DE NOTRE GENERATION

Traduit et adapté par Maïmon Retbi

La guerre du roi d’Arad contre Israël se distinguait des autres par les motivations, les méthodes, les résultats et les leçons qu’on en a tirées.

Les motivations – Il est dit : « Quand le roi cananéen d’Arad qui habitait le Néguev entendit que les Israélites voyageaient le long de la route d’Atharim, il les attaqua » (Nom. XXI, 1). « Il entendit », expliquent nos Sages du Talmud, « qu’Aaron venait de mourir, que les Nuées de la Gloire s’étaient dissipées et qu’il pouvait faire la guerre à Israël » (Traité « Roch Hachana », 3 a). Cette guerre avait donc été motivée par la supputation que notre peuple s’était affaibli par suite de la mort d’Aaron, chef spirituel de la Nation, d’autant plus qu’un amour réciproque les unissait. Le roi estimait qu’il pouvait se jeter sur nous comme une bête de proie uniquement parce que nous étions affaiblis.

Les méthodes – La Tradition rapporte qu’en réalité, il s’agissait des Amalécites qui s’étaient mis à parler cananéen pour nous abuser (cf. Rachi ad loc.). Comme on le sait, ils haïssaient notre peuple en tant que juif, en Israël comme en Diaspora, à l’instar du pervers Haman et, à l’époque contemporaine, du plus maudit de tous les hommes, qui a exterminé six millions de Juifs, poussé par cette même haine. Quant aux cananéens authentiques, ils nous faisaient la guerre de crainte que nous n’envahissions Eretz-Israël et pour empêcher la conquête, comme ils le disaient.

Les Résultats de la guerre – Ils furent minimes : « Il (le roi d’Arad) fit un prisonnier », (ibid. ibid.), une servante, comme le rapporte Rachi (ad loc.).

Les leçons qu’on en a tirées – Elles ont été concrétisées par le voeu : « Si Tu (l’Eternel) livres ce peuple entre nos mains, nous rendrons leurs villes taboues… Il lui livra les Cananéens et (Les Israélites) les déclarèrent taboues (Nom. XXI, 2-3).

Ceci étant – De nos jours aussi, nos ennemis attaquent notre nation lorsqu’ils estiment qu’elle est spirituellement affaiblie. Ils s’efforcent à tout prix de créer des dissensions dans l’espoir que, par-là, ils parviendront à nous affaiblir et à nous spolier de notre Terre. Comme jadis, ils prétendent qu’elle leur appartient, qu’on la leur a usurpée de force et qu’ils luttent contre la conquête, reprenant ainsi à leur compte l’argumentation des Cananéens. En réalité, ils sont inspirés par la haine des Juifs, tout comme les Amalécites. Malheureusement, cette idéologie – véhiculée par les médiats – fait des adeptes au sein de notre peuple et de nos dirigeants. Il faut retirer le masque cananéen des Arabes qui dissimule leurs intentions amalécites.

A la Guerre d’Arad, les Juifs ont prouvé qu’ils étaient effectivement solidaires puisqu’ils s’étaient unis comme un seul homme, dans un esprit de dévouement absolu, pour libérer une simple servante. Ils avaient compris que l’atteinte portée à l’un d’entre eux ne concernait pas seulement tel individu particulier ou même telle famille mais bien la nation tout entière et, qu’avec cette servante, nous étions tous prisonniers, d’où leur détermination à se battre.

Actuellement, on doit faire parvenir un message similaire aux dirigeants du Liban et de la Syrie qui détiennent des prisonniers israéliens, ainsi qu’au Président des Etats-Unis qui n’a toujours pas libéré Yonathan Polard. Inlassablement, on doit lui répéter qu’en le séquestrant, c’est au peuple juif tout entier qu’il porte atteinte et qu’il entache le prestige de sa nation puisque cette séquestration sent l’antisémitisme, même si, par ailleurs, nous lui sommes hautement reconnaissants de toute l’aide qu’il nous apporte. On doit également lui faire savoir qu’on mettra tout en œuvre pour libérer Yonathan, à l’instar de nos ancêtres et du roi d’Arad vis-à-vis de la servante.

Avec l’aide de Dieu, Tous les prisonniers seront libérés et « Reviendront du pays de l’ennemi » (Jér. XXXI, 16).

Dans l’attente de la Délivrance pleine et entière.
N° 674 ‘Houkat – 2 tamouz 5768 – ב »ה

RAV SHLOMO AVINER

NOS DIX PRINCIPES DE FOI

Assurément, on doit pratiquer les 613 commandements de la Thora, l’action ayant la priorité sur la compréhension, « Nous ferons et nous comprendrons » (Nom. XXIV, 7). Pourtant n’est-il pas dit aussi : « Ce que l’Eternel demande de toi : rien que de pratiquer la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu » (Michée VI, 8). En réalité, explique Rabbi Yéhouda Halévi, en cas de grande complexité on doit résoudre les problèmes un par un, « Qui trop embrasse mal étreint ». D’abord, s’atteler au plus urgent ; ensuite, au secondaire (d’après « Couzari » II).

Nombreux sont les grands Décisionnaires qui on cherché à codifier les 613 commandements de la Thora, Maïmonide, avec les « Treize principes de Foi, Rabbi Yossef Albo, Rabbi Shimon Ben Tséma’h Duran, Rabbi ‘Hasdaï Karshkash, Rabbi Its’hac Abrabanel etc. Il va de soi qu’on doit pratiquer la Thora jusqu’aux moindres détails ; néanmoins, explique le Rav Kook, lorsqu’on doit soigner un malade en danger de mort, on ne peut pas le guérir d’un seul coup mais progressivement, en se concentrant d’abord sur le plus urgent, et ne s’atteler que plus tard aux problèmes de santé mineurs (« Maamaré Haréiya » 15).

Quant à nous, voici les « Dix Articles de Foi » que nous proposons concernant l’Etat d’Israël.

1) Fondamentalement, l’Etat d’Israël doit être inconditionnellement juif. Un jour, Mitterrand confia à Golda Méïr qu’il était juif mais, précisa-t-il, français, socialiste, juif, dans cet ordre ». – « Peu importe, lui répondit-elle, nous, nous lisons de droite à gauche ».

2) La culture doit elle aussi puiser aux sources juives. Nous aimons et revendiquons notre patrimoine, la Bible, le Shabbat, la « kashrout » (le respect des lois alimentaires), la législation judiciaire juive.

3) Une éducation juive. Inutile de rappeler que nos enfants sont ce que nous avons de plus chers. Nous voulons leur donner une éducation authentiquement juive, bonne, et ne pas en faire des délinquants.

4) La Famille. Fondement de toute chose, la cellule familiale doit être bonne, saine, solide, ce qui vaut, avant tout, pour les relations entre le père et la mère, famille qui vise à avoir beaucoup d’enfants.

5) Nous ne formons qu’une seule famille. Ne sommes-nous pas frères ? C’est pourquoi on doit aider les pauvres et créer d’avance de nouveaux emplois pour faire disparaître la pauvreté. « Non, il n’y aura plus de pauvres parmi vous » (Deut. XV, 14).

6) C’est notre pays – En entier, sans partage. Ne nous laissons pas abuser, il s’agit bien du « pays d’Israël », et non pas de celui d’Ismaël, ce qui ne nous empêche pas d’avoir un comportement humain à l’égard des minorités à condition de ne pas leur reconnaître de droits nationaux. Les Arabes ont vingt-deux pays d’une superficie cinq cents fois plus grande que la nôtre. Cela ne devrait-il pas leur suffire ?!

7) La Sécurité – « Ne t’endors pas en montant la garde ». A l’extérieur, nous avons des centaines de millions d’ennemis ; à l’intérieur, un million. Militairement et politiquement parlant, ils voudraient nous avaler vivants. Ne leur faisons pas de cadeaux, frappons-les, au contraire. « Préviens la menace de celui qui veut te tuer et tue-le » (Sources, passim).

8) Juguler le crime – Comment, d’un seul coup, a-t-il pu voir le jour, « organisé » ou non ?! On doit lutter contre lui corps et âme, ce qui vaut, avant tout, pour la police et l’appareil judiciaire.

9) un gouvernement aux mains pures – Nous sommes las de toutes ces affaires de corruption, de ces chefs dissolus, qui se font complices de voleurs, qui aiment les dons corrupteurs et qui courent après les gains illicites (d’après Is. I, 23). Nous voulons des dirigeants droits, bons, moraux ; grâce à Dieu, il en existe.

10) Un gouvernement réellement représentatif – Nous voulons que les députés de la « Knesset » représentent nos intérêts et non pas les leurs. De la sorte, nous aurons un gouvernement fort et uni. Nous en avons assez de ces partis éphémères où chacun embouche sa petite trompette pour faire sonner la vérité et la justice qu’il croit être le seul à détenir.

* * *

Prenons comme principe de savoir nous restreindre, retournons au simple, au naturel et au normal, trop souvent oubliés. Ne soyons pas trop sophistiqués. Certes, nous traversons une passe difficile mais nous appartenons à une génération qui possède des forces immenses. Comme –et plus que- par le passé, nous sommes à même d’accomplir de grandes choses. Quant à la jeunesse, notre espoir, la nouvelle génération, elle est de loin meilleure que la nôtre et jouit de toute notre confiance.

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