N° 653 Parasha « Mishpatim » – 26 shvat 5768 – ב »ה

RAV DOV BIGON

« L’ECUEIL »

(Traduit et adapté par Maïmon Retbi)

La conquête d’Eretz-Israël, explique l’Eternel, ne se fera que peu à peu. « J’expulserai (les habitants) progressivement, te donnant ainsi la possibilité de t’accroître et d’occuper [entièrement] le pays » (Ex. XXIII, 30), pour avoir le temps de se multiplier et de la remplir totalement.

Quant aux frontières, l’Eternel les établit ainsi : « Je fixerai tes frontières depuis la Mer Rouge jusqu’à la Mer des Philistins, depuis le désert jusqu’au fleuve (l’Euphrate ; ibid. ibid. 31). Entre temps, il nous est absolument défendu de contracter alliance avec les peuples qui actuellement l’habitent, mise en garde qui revient plusieurs fois dans la Thora. Si nous passons outre à l’interdiction, les peuples en question seront pour nous « un « écueil » (ibid. ibid., 33).

Un peu dans cet esprit, Na’hmanide érige en loi rabbinique : « L’Eternel nous a ordonné de posséder en héritage perpétuel le pays qu’Il a promis à nos ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob, de ne l’abandonner à aucun autre peuple et de ne pas le laisser en état de désolation… Dans le cadre de ce commandement, Il a détaillé ses frontières (celles d’Eretz-Israël) et ses délimitations… A quelle que génération que ce soit, il nous est interdit de la laisser aux nations car Dieu nous a ordonné de la conquérir et de s’y installer…, ce qui vaut pour toutes les générations » (cf. Annotations de Na’hmanide, Commandement 4, sur « Séfer Hamitsvot », prescription à laquelle ont agréé les Premiers et les Derniers Décisionnaires (cf. Ch. ‘A. « Even Ha’ézer » (Pit’hé Téshouva »).

Ceci étant – Nous avons bien de quoi nous réjouir de mettre en pratique la prescription du grand décisionnaire. Effectivement, l’Eternel les expulse progressivement. A la création de L’Etat, nous étions six cents mille Juifs, comme ceux qui étaient sortis d’Egypte, état minuscule avec ses « Frontières d’Auschwitz », pour reprendre l’expression d’Aba Eban. Soixante ans après, nous sommes cinq millions et demi, deux cents mille âmes supplémentaires par an, sans parler des millions de Juifs de l’étranger qui, un jour ou l’autre, viendront s’installer ici. Entre temps, répétons-le, nous ne devons conclure aucun traité avec les Arabes pour ne pas qu’ils soient pour nous « un écueil ». Les sinistres accords d’Oslo ont eu pour conséquences les désastres que nous connaissons et le prix qu’il nous en coûte, sans parler de « la Feuille de Route » et autres plans de ce genre qui visent à créer un nouvel état terroriste à l’intérieur de notre pays, « écueil » bien plus meurtrier encore que les accords d’Oslo.

Cet écueil, il faut le faire disparaître par le retour aux sources juives et à la Thora. Ce faisant, un changement culturel, spirituel et religieux s’opérera au sein de la société israélienne qui comprendra qu’Eretz-Israël appartient à notre peuple exclusivement et que le triptyque « peuple, « terre » et Thora d’Israël » sera source de bienfaits non seulement pour elle mais aussi pour l’ensemble de l’humanité qui, alors, reconnaîtra l’omnipotence de l’Eternel, Dieu d’Israël.

Dans l’attente de la Délivrance pleine et entière.

RAV SHLOMO AVINER

DE L’OBLIGATION DE LA VACCINATION

(Deuxième partie)

11. Le vaccin contre la rougeole entraîne une augmentation du taux d’autisme et autres troubles de ce genre – Une étude statistique sur cette question n’a dévoilé aucune relation de cause à effet. Parfois, un pourcentage « plus élevé » a pour origine une différence dans la méthode d’approche.

12. Certaines substances peuvent être nocives ou même cancérigènes – Non. Les techniques de vaccination sont extrêmement étendues et sont soumises à des améliorations et à des examens permanents ; parfois l’emploi d’un vaccin déterminé peut être interdit.

13. Un jour ou l’autre, il s’avèrera peut-être que la vaccination est extrêmement préjudiciable – Ce genre d’arguments interdit tout progrès technique, médical, en particulier ; or, répétons-le, les médecins ont reçu de Dieu l’autorisation d’exercer leur art et les chercheurs font tout leur possible pour éviter ce risque (cf. « ‘Olat Réiya » I, 390).

14. Certaines substances chimiques sont connues pour être toxiques – Oui mais en quantité infiniment moindre que dans bien des aliments consommés par les nourrissons.

15. Pourquoi ne pas attendre que le bébé ait plus d’un an et se fortifie ? – Non. Généralement, les maladies contagieuses touchent surtout ceux de moins d’un an.

16. La vaccination peut avoir des effets secondaires, souvent effrayants – Ils sont bien connus, signalés, passagers et traités préventivement.

17. Chez certains enfants vaccinés contre la jaunisse, des signes d’autisme ou de diabète peuvent se manifester – Là encore, il n’y a pas relation de cause à effet, mais des cas fortuits. Sur plusieurs centaines de milliers d’enfants vaccinés, certains souffriront toujours d’une maladie qui se serait déclarée sans la vaccination.

18. Dans notre pays, il n’y a pas d’épidémie. Pourquoi prévenir un risque lointain ? – Il n’y en a pas grâce à la vaccination ; néanmoins, des gens qui viennent de l’étranger peuvent être porteurs de maladies contagieuses.

19. La vaccination affaiblit le système immunologique naturel du bébé – C’est ce que prétendent certaines théories qui ne reposent sur aucune base scientifique ou sur le bon-sens. L’immunisation ne date pas d’hier. Des animaux ou des gens qui vivent dans des conditions hostiles, terre contenant des substances toxiques, par exemple, se sont progressivement immunisés.

20. Qu’on le veuille ou non, la vaccination est préjudiciable – Pas plus que les autres formes d’interventions humaines visant à la guérison ; d’où la prière : « Guéris-nous, Eternel, et nous serons guéris » (‘Amida »). Lorsqu’elle passe par l’homme, elle pose la problématique du pour et du contre.

En conclusion, la vaccination est un acquis irréversible ; on doit suivre les prescriptions de la médecine conventionnelle, ce que la loi rabbinique a érigé en obligation ; les médecins, créés « A l’image de Dieu » (Gen. I, 17 et passim ; à l’image que Dieu avait de l’homme avant de l’avoir créé), sont eux aussi des envoyés de Dieu.

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