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Rabbi Feuillet hebdomadaire
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F – Paracha »Chofétim »

 

)N° 579 Paracha »Chofétim » – 2 eloul 5766 – ב« ה


RAV DOV BIGON


CECI ETANT


RESTAURE NOS JUGES COMME AUTREFOIS


(Traduit et adapté par Maïmon Retbi)


L’Eternel nous a prescrit de nommer des juges équitables : « Nomme pour toi des juges et des commissaires… dans tous tes lieux de résidence… et assure-toi qu’ils jugeront le peuple de façon honnête… Poursuis l’honnêteté parfaite, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne » (Deut. XV, 19-20). Et Rachi d’expliquer qu’on doit nommer des juges compétents, équitables et épris de justice car, par l’exercice de ces qualités, ils sont à même de redonner vie à notre peuple et de lui permettre de s’installer sur sa terre. Dans le même esprit, Yitro conseillait à Moïse : « Tu choisiras parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes de vérité qui haïssent l’injustice… Qu’ils rendent la justice pour le peuple régulièrement » (Ex. XVIII, 21-22).


Devant la crise touchant la morale et les valeurs, Isaïe fustigeait les dirigeants politiques d’alors, « dissolus, complices de voleurs, tous aimant les dons corrupteurs et courant après les gains illicites » (Is. I, 23). Pourtant, il réconfortait aussi le peuple en lui annonçant que ces dirigeants corrompus seront remplacés par d’autres, aux mains propres et avides d’équité : « Je restaurerai tes juges comme autrefois, tes conseillers comme à l’origine. Ensuite on t’appellera « Ville de justice », « Cité fidèle ». « Sion sera sauvée par la justice et ses rapatriés de l’exil, par la vertu » (Ibid. I, 26-27).


Ceci étant – Plus que jamais, nous avons besoin de dirigeants d’une honnêteté irréprochable, comme nous le proclamons constamment dans nos prières : « Restore nos juges comme autrefois, nos conseillers comme à l’origine » (« Amida », d’après Is. I, 27). Partant, « adieu peine et soupires » (ibid. XXXV, 10) ; oui, des dirigeants sensibles, qui ressentent les souffrances de notre peuple et de l’individu, qui fassent corps avec eux, qui assument leurs responsabilités à leur égard, à l’égard de notre pays et de notre héritage spirituel, comme le disait déjà le Rav Kook il y a quelque 70 ans : « On ne peut réellement se sentir touché par les souffrances de la collectivité que si l’on sanctifie son comportement, qu’on améliore ses qualités morales, qu’on revienne vers Dieu de façon absolue et que, de tout son être, on s’associe à ses souffrances… N’ont ce mérite que ceux qui se sont affinés à l’extrême, « ceux dont la voie est intègre et qui suivent Celle de l’Eternel » (« Orot Hatéchouva » 13, §4 citant Ps. CXIX, 1).).


Dans l’attente de la Délivrance pleine et entière.






RAV SHLOMO AVINER


BALADE POUR UN RESERVISTE


ET POUR SON EPOUSE DONT L’ESPRIT

NE LE QUITTE JAMAIS


Assurément, soldat du contingent, nous t’aimons aussi beaucoup ; peut-être seras-tu notre prochaine « balade ».


  • Le colonel était dans l’assurance,

  • Le commandant était dans l’industrie,

  • Le capitaine était dans les finances,

  • Et le lieutenant était dans L’épicerie…

  • Et tout ça de bons citoyens ça fait,

  • D’excellents soldats qui marchent au pas.

  • Ils n’en n’avaient plus l’habitude,

  • Mais c’est comme la bicyclette ça n’s’oublie pas…

  • Oui tous ces braves gens

  • Pour faire tout ce que jadis c’que leurs pères ont fait pour leurs fils…



Soudain, leur jeunesse retrouvent,

Plus pour eux de médicaments.

Miracle ! Facile à comprendre,

Ils aiment infiniment leur peuple.

Chacun affichant sa couleur,

Immense « kippa » tricotée,

Tête nue, kippa dans la poche

Car on en a toujours besoin,

Qui orthodoxe convaincu,

Qui athée, dit-il, qui se cherche,

Et ça fait d’excellents soldats

Qui vont au combat avec foi,

Pareils, sous leur casque d’acier,

Dans la nuit, indifférenciés,

Et ça fait d’excellents soldats

Qui, ensemble, vont au combat

Le peuple, ils le savent, le vaut bien !

Chacun avec ses opinions

Tous unanimes à penser

Qu’on doit enfin en terminer

Si l’on veut vraiment vivre en paix.


(D’après une chanson française en vogue après la première guerre mondiale.)