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Rabbi Feuillet hebdomadaire
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F – « Paracha « Vayé’hi »

46 « Paracha « Vayé’hi » – 13 tévet 5768 – ב »ה


RAV DOV BIGON

CECI ETANT

« RASSEMBLEZ-VOUS ET ECOUTEZ, FILS DE JACOB ! »

(Traduit et adapté par Maïmon Retbi)

Avant de mourir, Jacob, notre ancêtre, réunit ses enfants pour leur dévoiler ce quu’il adviendra de leurs descendants à la fin des temps : « Jacob convoqua ses fils et leur dit : « Rassemblez-vous, je veux vous dire ce qui adviendra de vous à la Fin des Temps » (Gen. XLI, 1), mais l’Immanence divine l’abandonna et il se mit à parler d’autres choses.

Le grand Patriarche avait soudainement perdu le sens prophétique parce qu’il avait vu par anticipation les malheurs qui aller frapper notre peuple à la Fin des Temps, ce qui le plongea dans une profonde tristesse. Or, comme on sait, l’Immanence n’habite pas celui qui est en proie à ce sentiment (cf. Rashi sur Traité « Pessa’him » 56, 1). Jacob attribua le fait à la perte d’identité chez l’un de ses fils, à l’instar d’Ishmaël pour Abraham et d’Esaü pour Isaac. Ses fils le rassurèrent en disant : « Ecoute, Israël » (2ème nom de Jacob), l’Eternel est Notre Dieu, l’Eternel est Un » (Deut. VI, 4) ; entendu par-là : de même que Jacob n’a pas contesté un instant l’unité de Dieu malgré toutes les épreuves qu’il a subies, de même ses enfants croient toujours en Dieu comme Un et Omnipotent par essence. C’est pourquoi à nouveau, l’Immanence habita le grand Patriarche qui, désormais redevenait à même d’attester de cette unité à tous les niveaux en disant : « Béni soit le Nom de Son Règne glorieux à tout jamais » (enseignement de nos Sages). Au lieu de raconter à ses enfants les malheurs inhérents à la Fin des Temps, il leur fit implicitement comprendre que le jour viendra où notre peuple sera définitivement libéré une fois accomplie la phase du « Rassemblement des Dispersés » en Eretz-Israël : « Rassemblez-vous et écoutez, fils de Jacob ; écoutez Israël votre père » (ibid. XLII, 2), enseignement que rapporte Maïmonide : « Le Roi, Messie, réinstaurera la royauté de la dynastie de David comme à l’origine, reconstruira le Temple et rassemblera les dispersés » (Hilkhot Mélakhim » 11, §1).

Ceci étant – Nous avons bien de quoi nous réjouir d’appartenir à la génération du Retour. Certes, la génération précédente a vécu la terrible tragédie de l’Holocauste et la nôtre est confrontée à des guerres et à des problèmes de tout genre. Pourtant, en descendants de Jacob, nous continuons fidèlement à proclamer l’Unité du Nom divin par la lecture du « Shéma », quelle que soit notre situation. Pour ainsi dire, nous nous adressons à notre ancêtre pour lui faire savoir que, tout comme lui, nous croyons en cette Unité et, avec joie, reprenons à notre compte sa proclamation de foi : « Béni soit le Nom de Son Règne glorieux à tout jamais », acte de soumission à l’Eternel, faisons Sa Volonté avec joie et amour et, en fidèles disciples de notre prestigieux ancêtre, affirmons : « Tu aimeras l’Eternel, Ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir » (Deut. VI, 5).

Dans l’attente de la Délivrance pleine et entière.


RAV SHLOMO AVINER
Directeur de la « Yéshiva » « Atéret Yéroushalaïm »

MON CHER AMI, VOUS AVEZ PERDU LE NORD !

Oui, vous avez perdu le Nord. Vous traitez les Juifs d’antisémites et donnez des surnoms péjoratifs aux rabbins ?! Que Dieu ait pitié de vous.

Vous semblez oublier l’essentiel, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lev. XIX, 18), grand principe de la Thora. Auriez-vous oublié que la destruction du second Temple a eu pour origine la haine gratuite ! A présent, par pitié à notre égard, Dieu nous remet sur le droit chemin, nous rassemble sur notre terre et refait notre unité, consolidée, davantage encore, par suite de la terrible expulsion de Goush Katif et de la deuxième Guerre du Liban. Vous, vous allez à contre-courant !

Mon cher, vous êtes sur la touche, devenez sectaire et vous vous sabordez.

Certes, vous pratiquez la Thora et restez fidèle à Eretz-Israël, satisfaisant ainsi l’Eternel et les hommes, ce qui, assurément, vous donne bien du mérite mais certainement pas celui d’avoir cette conduite.

Nous n’avons pas été sauvés de l’Egypte par notre mérite mais par l’amour de Dieu à notre égard, en descendants de notre ancêtre Abraham (cf. Maïmonide, « Hilkhot ‘Avoda Zara » Chapitre I fin ; Rashi sur Ps. XXCIII).

L’Eternel vous aime ; mais, plus encore, Il aime le grand Patriarche et le peuple d’Israël. N’en déplaise à votre mérite, il n’a rien de comparable avec le leur.

C’est pourquoi je vous conseille de ne pas faire cavalier seul. Si, fâché, vous vous séparez d’une partie de la nation, c’est vous qui êtes sur la touche, et non pas ceux que vous condamnez.

Méfiez-vous ! Cette manière de voir à entraîné bien des déboires ! Abandonnez cette voie et revenez vers la nation, l’amour et la fraternité.

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